Pour commencer, on pourra consulter cette page de l'Afnic
Un nom de domaine n’est jamais choisi au hasard. En même temps qu’un outil pratique, c’est un outil commercial. Par ailleurs, il doit se conformer à une charte.
Quelques principes énoncés par l’AFNIC :
Source : Astuces Afnic
L’AFNIC est l'office d'enregistrement désigné par l'État français pour la gestion des noms de domaine sous l’extension .fr. Il gère également les extensions ultramarines .re (Ile de la Réunion), .pm (Saint-Pierre et Miquelon), .tf (Terres australes et antarctiques Françaises), .wf (Wallis et Futuna), .yt (Mayotte) ainsi que quelques extensions nouvelles liées au territoire national .paris, .bzh, .ovh, etc.
La démarche pour déposer un nom de domaine s'effectue par le biais d'un bureau d'enregistrement. Ces derniers sont des intermédiaires entre le demandeur et l'AFNIC. Sur son site, l’AFNIC publie un annuaire des bureaux d’enregistrement.
Plusieurs types d’hébergements sont à considérer qu’il convient de choisir selon les exigences de l’application à héberger :
Une fois le contrat d’hébergement activé, selon l’offre retenue, il conviendra éventuellement de configurer l’ensemble des services mis à disposition (serveur web, serveur de base de données, langage hôte, etc.). Cela devra toujours se faire en envisageant par anticipation de possibles évolutions :
Afin de ne pas mélanger les problèmes, il faudra commencer par vérifier que le SGBD répond bien aux attentes, indépendamment de l'application à déployer, en :
Vérifier que le serveur web répond bien à une sollicitation venue de l’extérieur hors de la présence de l’application. Plusieurs étapes progressives peuvent être envisagés :
Utiliser un client FTP (FileZilla ou équivalent) pour uploader le code de l’application au bon endroit dans l’arborescence du serveur WEB.
On préfèrera réaliser l'opération en utilisant un protocole de chiffrement (SFTP par ex.) pour ne pas exposer les communications qui peuvent contenir des informations sensibles.
Selon le cas, utiliser l’application elle-même ou un script SQL fourni avec elle pour mettre en place la base de données de production.
Dans de nombreux cas, il faudra envisager d'adapter le paramétrage de l’application, via ses fichiers de configuration, pour qu’elle opère dans les conditions propres à l'hébergement. Typiquement, il pourra s’agir de mettre à jour les informations du compte utilisateur à employer pour accéder à la BdD. Mais, à ce stade, le champ possible des adaptations à réaliser est tellement large qu’il ne sera pas question d’en dresser l’inventaire ici.
Une très bonne pratique consistera ici à avoir anticipé (presque) toutes les spécificités de la plateforme de production et à les avoir mises en œuvre à l’identique sur la plateforme de développement. De cette manière, il n’y aura (presque) aucune adaptation à réaliser dans la configuration au moment de sa mise en ligne.
Dès lors, on considèrera que l’application est en ligne dans des conditions lui permettant de subir une phase de tests fonctionnels conçus selon la structure des cas d’utilisations. Chaque cas d’utilisation sera testé au moyen d’une série de situations, qu’elles soient nominales ou alternatives (exceptions), la plus large possible (couverture).
Dans le cas d’une application pour laquelle le référencement est une nécessité, on suppose que le travail en SEO a été réalisé en amont. Il s’agira donc ici de vérifier après quelques semaines de fonctionnement le niveau de qualité de ce référencement.
Toute application mise en ligne s’ouvre à de potentiels actes malveillants. Le développement de l’application aura évidemment dû en tenir compte (voir la checklist SWAT).
Pour vérifier la robustesse de l’application, il faudra alors intégrer une séquence de test d’intrusion (Pen Testing) qui pourra, le cas échéant, laisser apparaitre telle ou telle insuffisance.